Penya Barcelonista de Lisboa

dijous, de maig 26, 2011

Tout sur Manchester - Barça







Tout sur Manchester - Barça
Avant la finale de Ligue des champions, samedi entre Manchester United et le FC Barcelone (20h45), retrouvez toutes les informations sur la rencontre.

Les paradoxes Nani et Berbatov
Malgré leurs statistiques impressionnantes cette saison, Dimitar Berbatov et Nani ne savent pas encore s'ils joueront face au Barça, samedi en finale
Et s'ils étaient les grands perdants de la finale ? Avant même que celle-ci ne soit jouée. Malgré leur saison éblouissante, Dimitar Berbatov et Nani pourraient être sacrifiés, samedi à Wembley face au Barça. Respectivement meilleurs buteur et passeur du Championnat, les deux Mancuniens pourraient en effet débuter la rencontre sur le banc à en croire les derniers indices laissés ici où là par leur entraîneur Sir Alex Ferguson. Pourtant, ils n'ont jamais semblé en meilleure forme. Et c'est bien là le paradoxe. Mais comment le coach des Red Devils pourrait-il se passer de joueurs aussi décisifs pour un match aussi crucial ? Parce que selon lui, il a encore mieux dans son effectif. «Ce n'est pas facile de choisir une équipe avec les joueurs que j'ai, a reconnu le technicien, mardi devant la presse. Ils ont tous travaillé si dur, cela ne me facilite pas la tâche. Mais si je fais des choix, c'est pour de bonnes raisons».

Berbatov supplanté par un jeunot

Malgré ses 21 réalisations en Premier League (le même total que Carlos Tevez), Berbatov n'est plus le mieux placé pour évoluer en pointe aux côtés de Wayne Rooney. Car depuis plusieurs semaines déjà, le Bulgare a été supplanté dans la hiérarchie des attaquants par un jeune de 22 ans, le Mexicain Javier Hernandez. Régulièrement aligné dans les rendez-vous importants depuis le huitième de finale retour de la C1 contre Marseille, lors duquel il a inscrit un doublé, Chicharito devrait encore être préféré à l'ex-buteur de Tottenham. Premier joueur dans l'Histoire de Manchester United à atteindre la barre des vingt buts dès sa première saison, l'ancien de Guadalajara a su convaincre son coach par ses entrées en jeu déterminantes. A tel point qu'aujourd'hui, il n'est même plus seulement un ''Super Sub''. «La collaboration entre Hernandez et Rooney est en train de bien se développer. Rooney est rapide avec la balle et Hernandez a d'excellents mouvements», expliquait Ferguson début mars. C'est la raison pour laquelle il devrait reconduire le duo face aux Catalans.

Nani, quatrième joueur le plus utilisé

Si Berbatov semble avoir perdu sa place, c'est moins évident pour Nani. Titularisé à quarante reprises cette saison, le Portugais arrive à la quatrième place (derrière Vidic, Van der Sar et Evra) dans la liste des joueurs les plus utilisés. Pourtant lui aussi a vu la menace se rapprocher ces derniers temps : celle au nom de Luis Antonio Valencia. De retour à la compétition mi-mars après six mois d'absence, l'Equatorien a très vite retrouvé ses automatismes sur le côté droit, joué libéré et s'est montré très performant. Longtemps indiscutable car lui aussi décisif, Nani n'a pas eu d'autre choix que d'accepter la concurrence. Et c'est le sort qui a finalement choisi son camp en éloignant doucement mais sûrement du onze le successeur de Cristiano Ronaldo. Blessé à son tour, le 6 mars contre Liverpool, Nani a laissé la porte ouverte en grand à son coéquipier. Depuis, les deux hommes se livrent une farouche bataille pour la place de titulaire. Rien n'est jamais acquis pour personne, même pour les prétendus meilleurs : c'est tout Manchester.



Van der Sar : «Un long chemin»
Edwin van der Sar (40 ans), qui jouera samedi son dernier match lors de la finale de la Ligue des champions contre le FC Barcelone, conçoit sa carrière comme «un long chemin, mais très appréciable».
«Edwin van der Sar, êtes-vous anxieux, triste, d'achever votre carrière ?
Non, pas vraiment. Tout le monde veut essayer d'être un footballeur professionnel. Peu y parviennent, et quand on atteint ce niveau, qu'on s'y maintient aussi longtemps et qu'on finit sur une finale comme cela, c'est magnifique. On est tendu parce qu'on va jouer une finale. Il faut une certaine tension pour disputer ce match. Quand on est trop tranquille, on n'est pas capable de réagir comme on le voudrait. Ce sera un peu plus qu'un match normal. Et nous devons nous assurer de le gagner.

Comment le comparez-vous à votre première finale de C1, en 1995 avec l'Ajax Amsterdam ?
Pour être franc, on dirait que c'était dans une autre vie. Je travaille sur ma biographie actuellement aux Pays-Bas. On parle de certaines choses, on voit des photos, et on se dit: "Waow, franchement, c'était dans une autre vie". Sans téléphones portables, sans Internet. Ca a été un long chemin mais très appréciable. Je compare toujours 1995 et 1999 (victoire de Manchester United en C1, ndlr). Comme l'Ajax, Manchester a joué avec six ou sept joueurs issus du centre de formation. Et il y a toujours la même affection des gars ici pour Nicky Butt, les Neville et David Beckham. J'ai ressenti cela à l'Ajax avec Frank de Boer, Marc Overmars et Edgar Davids. Nous avions remporté la finale et l'année d'après nous avons encore atteint la finale, mais l'avons perdue face à la Juventus. La troisième année, nous sommes arrivés en demi-finale, et donc on s'est mis à penser en quelque sorte qu'on jouerait tous les ans la finale. A un moment, ça s'arrête et cela a mis beaucoup de temps pour renouer avec ce type d'expérience, jouer ce genre de matches.
Que ferez-vous après avoir raccroché ?
Je vais passer mes examens d'entraîneur ici, et probablement retourner aux Pays-Bas pour y faire quelque chose. Des opportunités commerciales, passer plus de temps les week-ends avec ma famille, regarder jouer mon fils». (AFP)

«Notre réussite, on la provoque»
Sacré pour la 3e fois d'affilée champion d'Espagne, Barcelone dispute contre Manchester United sa deuxième finale de C1 en trois ans, samedi à Wembley. Une prouesse qui ne doit rien au hasard, souligne Seydou Keita.
«Seydou Keita, on présente souvent votre Barça comme une équipe qui est en train de marquer son époque. De l'intérieur, en avez-vous conscience ?
Quand on est dedans, c'est impossible de juger. A l'extérieur, les gens nous en parlent souvent. Ça fait plaisir, mais on sait aussi que tout ça reste très fragile. Cette année, l'équipe est au sommet, pratique un beau football, et donne du plaisir aux supporters. C'est surtout ça le plus important. Les gens préfèrent regarder le Barça parce qu'ils savent qu'ils vont voir un beau match de foot.
Cela ne vous a pourtant pas empêché d'essuyer quelques critiques entre février et avril...
Oui, mais ce n'est pas parce qu'on s'appelle Barcelone qu'on doit gagner tous nos matches 5-0. Dès qu'on gagne 2-0, on nous dit qu'on est moins bien, mais bon, on dispute quand même une soixantaine de matches dans l'année avec des adversaires en face. Être à 100% toute une saison, c'est impossible. Alors oui, on a connu des moments de moins bien, mais c'est justement là qu'il faut se montrer solide pour gagner et conserver notre confiance.
«On aura eu en quelque sorte deux finales à jouer... Contre Madrid, ce qui était surtout particulier c'était de les affronter quatre fois en deux semaines.»
En 2009, vous aviez tout raflé (Championnat, Ligue des champions, Coupe d'Espagne, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs). Que représenterait pour vous un éventuel doublé ?
Ce doublé, il est non seulement important pour nous, mais aussi pour tous ceux qui aiment Barcelone. Ici, ce qui est beau, c'est de gagner. On peut parler, parler et parler, mais à un moment donné, ce qu'il faut, ce sont des actes. Quand je vois comment toute l'équipe travaille ensemble quand on perd le ballon, c'est impressionnant. Notre réussite, on la provoque.

Dès leur qualification pour la finale aux dépens de Schalke, les Mancuniens ont fait référence à celle de 2009 perdue face à vous. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Il s'agit peut-être d'une revanche pour eux, mais pas pour nous. C'est notre deuxième finale en trois ans et on ne pense qu'à la gagner. Ce serait extraordinaire.

Après avoir sorti le Real en demies, le plus dur est-il derrière ou devant vous ?
On aura eu en quelque sorte deux finales à jouer... Contre Madrid, ce qui était surtout particulier c'était de les affronter quatre fois en deux semaines. Ça a provoqué beaucoup de tensions et de pression. On a eu quelques regrets par rapport à la finale de la Coupe du Roi, mais le fait de les avoir éliminés de la C1 a quand même compensé le tout.


«Ici, la mentalité a toujours été la même : jouer»
Aviez-vous imaginé que cette série de Clasicos puisse déchaîner autant les passions ?
Non, j'ai été surpris. C'est ma troisième année au Barça. Et même si jouer le Real est toujours spécial, ça s'était plutôt bien passé lors des deux saisons précédentes. Cette fois, c'est parti un peu dans tous les sens. C'est même devenu parfois intenable.

La faute à Mourinho ?
C'est un grand entraîneur parce qu'il a beaucoup de trophées. L'homme, je n'ai pas envie de le juger. Tout le monde le sait, c'est quelqu'un qui aime provoquer. En Angleterre et en Italie, il se comportait déjà ainsi. C'est sa manière de faire, on n'a pas été surpris. Et puis, le coach nous a bien protégé en se mettant lui en avant. Ça nous a permis de rester focalisés sur notre objectif : aller au bout.

Est-ce une fierté pour vous d'avoir atteint cette finale sans jamais avoir renié vos principes de jeu ?
Chacun a sa manière de percevoir le football. Ici, la mentalité a toujours été la même : jouer. A partir de là, ce n'est même pas une question de rester fidèles à nos principes, c'est juste qu'on ne sait jouer que comme ça. Et puis, vu le gabarit de nos joueurs, vous nous imaginez tout miser sur le fait de donner des coups (rires) ?»

Messi : «Totalement différent»
Barcelone-Manchester United, samedi soir à Wembley, sera «un match totalement différent» de la finale de la Ligue des champions 2009 remportée par les Catalans, a annoncé Lionel Messi lundi en conférence de presse. «Le bon souvenir de Rome est resté derrière nous», a-t-il souligné. Si l'attaquant argentin ne sait pas si les Red Devils sont «plus forts» qu'il y a deux ans, il «ne les voit en tout cas pas plus faibles». «Ils ont gagné le Championnat anglais et ils sont en finale de la Ligue des champions, a-t-il relevé. Nous affrontons un très grand adversaire, qui a de très bons joueurs».
«Ferguson, l'un des plus grands»
En raison de l'éruption du volcan le plus actif d'Islande -Grimsvoetn-, le Barça ne sait pas encore dans quelles conditions il se rendra à Wembley. En attendant, Pep Guardiola a rendu hommage lundi à Sir Alex Ferguson.
«Ferguson, l'un des plus grands»
En raison de l'éruption du volcan le plus actif d'Islande -Grimsvoetn-, le Barça ne sait pas encore dans quelles conditions il se rendra à Wembley. En attendant, Pep Guardiola a rendu hommage lundi à Sir Alex Ferguson.
Pour Pep Guardiola, Alex Ferguson est «l'un des plus grands entraîneurs de l'histoire du football».(AFP)

«Pep Guardiola, après l'expérience de la saison dernière et du long voyage en bus juste avant le match à Milan contre l'Inter en raison du nuage de cendres volcaniques, qu'est-il préférable de faire cette fois avec la nouvelle menace ?
Ce qui est conseillé, c'est ce que vont nous dire les experts. Il y aura un communiqué européen (mardi) à ce sujet et nous ferons ce qu'ils nous diront, en prévoyant au maximum. S'ils disent que nous ne pouvons pas prendre de risques, nous partirons après-demain (mercredi). S'ils disent que ce sera tranquille, nous voyagerons comme prévu (jeudi). Nous attendons le communiqué. Et nous déciderons. (...) Je crois que l'UEFA ne reporte jamais rien. La finale se jouera samedi. Nous essayerons d'être présents mais évidemment ce serait bien que les gens soient là aussi. Nous jouons pour eux.