Penya Barcelonista de Lisboa

dimarts, de novembre 30, 2010

Le Barça humilie le Real


Le Barça humilie le Real

Le FC Barcelone a littéralement humilié le Real Madrid (5-0), lundi, au Camp Nou.

La formation blaugrana a frappé fort et devient leader.

Au sommet de la Liga, au sommet de l'Europe, et peut-être au sommet du jeu, il y a désormais le Barça. 620 millions de paires d'yeux ont assisté, ce lundi, à son couronnement. Dans son royaume, le Camp Nou, devant son public, ébahi, l'équipe de Pep Guardiola a tout pris au Real Madrid (5-0). Son trône. Son statut de meilleure défense du Championnat, son invincibilité depuis le début de saison. Sa confiance. Son honneur. Elle lui a tout pris, et tout appris, pour la cinquième fois d'affilée, ça commence à faire beaucoup. Venu avec l'Inter la saison dernière éliminer les Blaugranas en demi-finale de la Ligue des champions, José Mourinho a cette fois bien compris sa leçon de catalan.

Une leçon administrée en toute sérénité, ou presque, malgré la pluie battante : techniquement et tactiquement dominé, le Real Madrid a regardé son adversaire se poser la couronne sur la tête. Guardiola avait annoncé la couleur : «Nous attaquerons, et ils contre-attaqueront». Le Barça a attaqué, le Real n'a pas contre-attaqué. Pour cela, il aurait fallu avoir le ballon, et les Madrilènes l'ont regardé souvent de loin, dans les jambes de Xavi, Messi ou Pedro. Très vite, ils ont compris que ces 90 minutes allaient leur sembler une éternité : à la 10e, Xavi ouvrait le score sur un service millimétré d'Iniesta ; à la 20e, Pedro doublait la mise après plus de 20 passes consécutives de son camp.

Au retour des vestiaires, où Mesut Özil, l'habituel grand artisan du jeu merengue, avait été laissé par Mourinho, c'était, encore, le Barça qui faisait le jeu et, encore, le Barça qui marquait : David Villa, sur deux passes de Messi, fusillait Casillas d'un tir croisé du droit (55e), puis d'un pointu (58e), avant que Jeffren, à peine entré, ne pousse l'humiliation plus loin (90e+1). Barcelone enchaînait les buts, le Real (qui a presque encaissé autant de buts en une soirée que depuis le début de saison, 5 contre 6) enchaînait les fautes (20) : 7 cartons jaunes récoltés, dont un par Cristiano Ronaldo qui, par ses provocations, espérait sans doute susciter une réaction de ses partenaires. Il n'en a rien été. Le Real avait perdu le titre pour trois points la saison passée. Tous têtes baissées, comme accablés par cette funeste soirée, les Madrilènes ont forcément dû y repenser. En face, c'était bien plus qu'un club, qui leur a infligé bien plus qu'une simple défaite. A.-S.BOURDET