Une certaine idée du foot...
Une certaine idée du foot...
Mes deux clubs étrangers préférés, le retour chargé d'émotion de Titi sur la terre de ses exploits... Pour ceux qui ne le savent pas encore, ce quart de finale de Ligue des Champions était vraiment un match très particulier pour moi. Arsenal, c'est quatre ans de ma vie pendant lesquelles j'ai suivi les Gunners au quotidien et pris énormément de plaisir à voir évoluer - au propre comme au figuré - cette équipe façonnée par Wenger.
Barcelone, ça remonte à un peu plus loin, quand j'étais ado. Je ne saurai pas vous expliquer pourquoi mais je me suis pris d'affection pour l'attaquant autrichien Hans Krankl. Avec sa tête de plombier et sa dégaine à la Super Mario - il ne lui manquait que la casquette - il n'était pourtant pas très glamour, mais j'adorais son jeu. Et puis, j'ai toujours trouvé que le maillot du Barça avait de la gueule. Classe et sobre...
Ca ne nous rajeunit pas tout ça, mais quoi qu'il en soit d'un point de vue purement footballistique, on pouvait s'attendre à un grand match de la part de deux équipes qui, pour moi, pratiquent le meilleur football d'Europe. Du moins, le plus agréable à regarder. On n'a pas été déçu. C'est assez rare de savoir dès les premières secondes d'un match qu'il va se passer beaucoup, beaucoup de choses. C'était le cas ici.
Zlatan enfin décisif
Circulation du ballon ultra-fluide, passes chirurgicales, déplacements... Le tout avec un engagement maximal, un vrai régal pour les yeux. Enfin, surtout du côté catalan pendant un premier quart d'heure où les hommes de Guardiola ont fait vivre l'Enfer à des Gunners recroquevillés devant leur surface et incapables de ressortir le ballon ou de faire deux passes consécutives sans être étouffés par le pressing ahurissant du bloc barcelonais.
Avec un tout petit plus de réalisme, les champions d'Europe auraient pu mener 2-0 ou 3-0 à l'issue de cette période d'intense domination. Mais ils ont pas mal vendangé. Surtout, Almunia a multiplié les miracles devant Xavi, Messi et Ibrahimovic. Ils seront punis de cette stérilité initiale en fin de match. Car dans l'entrefaite, les Gunners ont eu le grand mérite de ne pas se noyer. De ne pas sombrer, ni physiquement ni moralement.
Alors qu'on s'attendait à ce qu'Arsenal mette le nez à la fenêtre en début de seconde période, c'est précisément à cet instant que le Barça a frappé, trente secondes à peine après le début de la seconde période. Une ouverture de Xavi, une autre de Piqué, pour une même issue : but de Zlatan. Avec ces deux buts du Suédois - qui parvient enfin à se montrer décisif dans un match important - on pouvait alors légitimement se dire que l'affaire était pliée.
Nasri marque des points
Et c'est paradoxalement au moment où on pouvait penser que les Londoniens auraient pris un sérieux coup de massue qu'ils ont sonné la révolte. Les jambes de feu de Walcott et les largesses défensives d'un Maxwell beaucoup plus à l'aise avec le ballon que sans ont fait le reste. En revanche, je trouve le pénalty un peu sévère (ça doit être la semaine des pénalties que je trouve sévères). Pour moi Fabregas vient buter dans la jambe de Puyol au moment de frapper (mais bon, j'attends vos théories les plus fumeuses à ce sujet).
Maintenant il ne faut pas se leurrer : le Barça est évidemment favori avant le match retour. Mais les absences de Piqué et Puyol lui seront grandement préjudiciables. D'un autre côté, Arsenal devra aussi faire sans Fabregas, peut-être sans Arshavin et de façon certaine sans Gallas, qui s'est claqué au mollet et dont il faudra surveiller l'évolution d'ici à la fin de saison. Je trouve d'ailleurs que c'est une belle erreur de la part d'Arsène de l'avoir titularisé ce soir. Après sept semaines de convalescence et face au Barça, ce n'était pas un cadeau. Nasri lui, a dû marquer des points sous les yeux du sélectionneur. Je trouve qu'il a franchi un palier techniquement et physiquement et qu'il joue très juste.
Dans l'autre quart de finale, l'Inter a pris une courte option sur la qualif' en battant le CSKA 1-0 grâce à Milito. Je ne sais pas si c'était la semaine des pénos sévères, mais c'était assurément celle des grands gardiens. Après Carrasso et Lloris mardi, Almunia et Akinfeev se sont illustrés ce soir. Le portier espagnol a dépassé la trentaine depuis un moment, mais les trois autres sont assez jeunes et après une longue période de disette à ce poste, une nouvelle génération semble arriver en force.
Pierrot
Barcelone, ça remonte à un peu plus loin, quand j'étais ado. Je ne saurai pas vous expliquer pourquoi mais je me suis pris d'affection pour l'attaquant autrichien Hans Krankl. Avec sa tête de plombier et sa dégaine à la Super Mario - il ne lui manquait que la casquette - il n'était pourtant pas très glamour, mais j'adorais son jeu. Et puis, j'ai toujours trouvé que le maillot du Barça avait de la gueule. Classe et sobre...
Ca ne nous rajeunit pas tout ça, mais quoi qu'il en soit d'un point de vue purement footballistique, on pouvait s'attendre à un grand match de la part de deux équipes qui, pour moi, pratiquent le meilleur football d'Europe. Du moins, le plus agréable à regarder. On n'a pas été déçu. C'est assez rare de savoir dès les premières secondes d'un match qu'il va se passer beaucoup, beaucoup de choses. C'était le cas ici.
Zlatan enfin décisif
Circulation du ballon ultra-fluide, passes chirurgicales, déplacements... Le tout avec un engagement maximal, un vrai régal pour les yeux. Enfin, surtout du côté catalan pendant un premier quart d'heure où les hommes de Guardiola ont fait vivre l'Enfer à des Gunners recroquevillés devant leur surface et incapables de ressortir le ballon ou de faire deux passes consécutives sans être étouffés par le pressing ahurissant du bloc barcelonais.
Avec un tout petit plus de réalisme, les champions d'Europe auraient pu mener 2-0 ou 3-0 à l'issue de cette période d'intense domination. Mais ils ont pas mal vendangé. Surtout, Almunia a multiplié les miracles devant Xavi, Messi et Ibrahimovic. Ils seront punis de cette stérilité initiale en fin de match. Car dans l'entrefaite, les Gunners ont eu le grand mérite de ne pas se noyer. De ne pas sombrer, ni physiquement ni moralement.
Alors qu'on s'attendait à ce qu'Arsenal mette le nez à la fenêtre en début de seconde période, c'est précisément à cet instant que le Barça a frappé, trente secondes à peine après le début de la seconde période. Une ouverture de Xavi, une autre de Piqué, pour une même issue : but de Zlatan. Avec ces deux buts du Suédois - qui parvient enfin à se montrer décisif dans un match important - on pouvait alors légitimement se dire que l'affaire était pliée.
Nasri marque des points
Et c'est paradoxalement au moment où on pouvait penser que les Londoniens auraient pris un sérieux coup de massue qu'ils ont sonné la révolte. Les jambes de feu de Walcott et les largesses défensives d'un Maxwell beaucoup plus à l'aise avec le ballon que sans ont fait le reste. En revanche, je trouve le pénalty un peu sévère (ça doit être la semaine des pénalties que je trouve sévères). Pour moi Fabregas vient buter dans la jambe de Puyol au moment de frapper (mais bon, j'attends vos théories les plus fumeuses à ce sujet).
Maintenant il ne faut pas se leurrer : le Barça est évidemment favori avant le match retour. Mais les absences de Piqué et Puyol lui seront grandement préjudiciables. D'un autre côté, Arsenal devra aussi faire sans Fabregas, peut-être sans Arshavin et de façon certaine sans Gallas, qui s'est claqué au mollet et dont il faudra surveiller l'évolution d'ici à la fin de saison. Je trouve d'ailleurs que c'est une belle erreur de la part d'Arsène de l'avoir titularisé ce soir. Après sept semaines de convalescence et face au Barça, ce n'était pas un cadeau. Nasri lui, a dû marquer des points sous les yeux du sélectionneur. Je trouve qu'il a franchi un palier techniquement et physiquement et qu'il joue très juste.
Dans l'autre quart de finale, l'Inter a pris une courte option sur la qualif' en battant le CSKA 1-0 grâce à Milito. Je ne sais pas si c'était la semaine des pénos sévères, mais c'était assurément celle des grands gardiens. Après Carrasso et Lloris mardi, Almunia et Akinfeev se sont illustrés ce soir. Le portier espagnol a dépassé la trentaine depuis un moment, mais les trois autres sont assez jeunes et après une longue période de disette à ce poste, une nouvelle génération semble arriver en force.
Pierrot
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