Messi, quatre coups de canon
Barcelone a fait parler sa supériorité contre Arsenal, grâce à un Messi inouï, auteur d'un quadruplé (4-1). Le Barça affrontera l'Inter Milan en demi
Ce serait faire insulte au FC Barcelone, magnifique équipe, splendide durant 70 minutes au match aller (2-2), de dire que Lionel Messi a éliminé Arsenal à lui tout seul. C'est pourtant la réalité qui a éclaboussé le Camp Nou, mardi, dans un moment de sport qui s'est confondu à celui d'un état de grâce absolu. Le Barça a dynamité Arsenal (4-1) et l'Argentin a inscrit les quatre buts (21e, 37e, 42e, 87e). Quatre buts inouïs, à l'image de la forme irréelle du Ballon d'Or France Football en 2010. En un match, quatre actions d'éclat qui resteront dans sa légende, Messi a pris la tête du classement des buteurs à Cristiano Ronaldo dans cette Ligue des champions (8 buts). Il a inscrit le premier quadruplé de sa carrière avec Barcelone. Il a rejoint Rivaldo au nombre de buts marqués pour le club catalan en C1. Il a inscrit le premier quadruplé dans cette compétition depuis Andreï Chevtchenko avec Milan à Fenerbahçe (4-0) il y a cinq ans ; le premier dans un match à élimination directe depuis que le tournoi a changé de formule, il y a dix-huit ans.
Dans cet océan de classe, chaque but mérite sa petite mention. Le premier : une frappe aux vingt mètres quasiment dans la lucarne pour égaliser trois minutes après une ouverture du score signée Bendtner. Elle qualifiait alors les Gunners. Le deuxième : à l'issue d'un beau mouvement, Messi dribble Clichy avec sang-froid et ajuste Almunia tel un chasseur de buts. Le troisième : un amour de ballon piqué. Le quatrième : encore un chef d'oeuvre dans la prise d'information, le dribble, l'opportunisme et la réussite. Replacé dans l'axe suite au forfait de Zlatan Ibrahimovic, l'Argentin marche sur l'eau. A son habituelle panoplie de vitesse, de puissance, de génie technique, il ajoute la certitude absolue, pour le spectateur, que tout face-à-face avec le gardien se terminera par un but.
Le pire, c'est qu'Arsenal peut nourrir quelques regrets. Même si les Anglais auraient parfaitement pu cueillir leur élimination à la pause à l'aller, ils ont eu plus d'un ballon de retour à 2-3 durant une seconde période un peu plus décousue. Des mauvais choix de Bendtner, Rosicky ou Clichy ont empêché Arsenal d'offrir à l'Europe une fin de match à couper le souffle : la prolongation étant devenue impossible, un 3-3 aurait qualifié les Anglais. Mais grâce au génie de Messi, une demi-finale Inter Milan - FC Barcelone est au programme. Ça fera drôle à Samuel Eto'o ; ça fera plaisir à l'Europe entière de voir face à face les deux buteurs de la dernière finale. - Cé. Ro.
L'Equipe.fr
Ce serait faire insulte au FC Barcelone, magnifique équipe, splendide durant 70 minutes au match aller (2-2), de dire que Lionel Messi a éliminé Arsenal à lui tout seul. C'est pourtant la réalité qui a éclaboussé le Camp Nou, mardi, dans un moment de sport qui s'est confondu à celui d'un état de grâce absolu. Le Barça a dynamité Arsenal (4-1) et l'Argentin a inscrit les quatre buts (21e, 37e, 42e, 87e). Quatre buts inouïs, à l'image de la forme irréelle du Ballon d'Or France Football en 2010. En un match, quatre actions d'éclat qui resteront dans sa légende, Messi a pris la tête du classement des buteurs à Cristiano Ronaldo dans cette Ligue des champions (8 buts). Il a inscrit le premier quadruplé de sa carrière avec Barcelone. Il a rejoint Rivaldo au nombre de buts marqués pour le club catalan en C1. Il a inscrit le premier quadruplé dans cette compétition depuis Andreï Chevtchenko avec Milan à Fenerbahçe (4-0) il y a cinq ans ; le premier dans un match à élimination directe depuis que le tournoi a changé de formule, il y a dix-huit ans.
Dans cet océan de classe, chaque but mérite sa petite mention. Le premier : une frappe aux vingt mètres quasiment dans la lucarne pour égaliser trois minutes après une ouverture du score signée Bendtner. Elle qualifiait alors les Gunners. Le deuxième : à l'issue d'un beau mouvement, Messi dribble Clichy avec sang-froid et ajuste Almunia tel un chasseur de buts. Le troisième : un amour de ballon piqué. Le quatrième : encore un chef d'oeuvre dans la prise d'information, le dribble, l'opportunisme et la réussite. Replacé dans l'axe suite au forfait de Zlatan Ibrahimovic, l'Argentin marche sur l'eau. A son habituelle panoplie de vitesse, de puissance, de génie technique, il ajoute la certitude absolue, pour le spectateur, que tout face-à-face avec le gardien se terminera par un but.
Le pire, c'est qu'Arsenal peut nourrir quelques regrets. Même si les Anglais auraient parfaitement pu cueillir leur élimination à la pause à l'aller, ils ont eu plus d'un ballon de retour à 2-3 durant une seconde période un peu plus décousue. Des mauvais choix de Bendtner, Rosicky ou Clichy ont empêché Arsenal d'offrir à l'Europe une fin de match à couper le souffle : la prolongation étant devenue impossible, un 3-3 aurait qualifié les Anglais. Mais grâce au génie de Messi, une demi-finale Inter Milan - FC Barcelone est au programme. Ça fera drôle à Samuel Eto'o ; ça fera plaisir à l'Europe entière de voir face à face les deux buteurs de la dernière finale. - Cé. Ro.
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