Dieu joue à Barcelone

Dieu joue à Barcelone

Huit buts marqués en une semaine : qui dit mieux ? Lionel Messi est tout simplement un extraterreste. Sur les cinq derniers matches du Barça toutes compétitions confondues, il a scoré à onze reprises. Comme face à Valence, dimanche dernier, le Ballon d'Or France Football 2009 a encore réalisé un triplé dimanche à Saragosse (4-2). D'ailleurs son équipe en avait bien besoin, car à défaut d'être aussi flamboyants que contre Stuttgart, mercredi en Ligue des champions (4-0), les Catalans ont cette fois été plutôt poussifs, lors de la première période en tout cas. Mais qu'importe, car avec ce précieux succès, son premier à l'extérieur depuis un mois en Liga A, le champion revient à hauteur du leader madrilène, toujours devant à la différence de buts. Et c'est tout ce qui compte.

Les comptes justement, ils sont excellents pour Messi, qui s'envole au classement des buteurs avec 25 buts en 24 matches. Sur ses trois du soir, le deuxième est sans doute le plus beau (66e). Après avoir récupéré le ballon au milieu du terrain, l'Argentin s'en est allé seul, comme un grand, dribbler trois adversaires avant de tromper Gago d'une frappe croisée. Du grand art ! Du Leo Messi ! Un chef-d'oeuvre qui rend presque communes ses deux autres réalisations, une tête croisée (5e) et une frappe enroulée (78e).

Sans Thierry Henry, laissé sur le banc tout le match, mais avec Ibrahimovic, qui a clos la marque d'un penalty avoir avoir beaucoup gâché, le Barça a néanmoins souffert face à un mal-classé pour s'imposer. En témoigne le doublé éclair mais trop tardif réussi par Colunga (85e et 89e). Deux buts encaissés alors que le capitaine catalan, Carles Puyol, avait pourtant fait son entrée sur la pelouse, après avoir été ménagé durant une heure. Car une fois n'est pas coutume, Pep Guardiola avait choisi de faire (un peu) tourner son effectif. Un seul joueur reste malgré tout indispensable. Appelez-le Dieu, ou Lionel Messi !