FRANCE FOOTBALL . MESSI ET RONALDO
Dans le «match» pas si virtuel qui l'oppose à Cristiano Ronaldo dans la course au Fifa Ballon d'Or France Football 2011, Lionel Messi (photo Presse-Sports) vient d'engranger quelques points, au terme des quatre clasicos Barcelone-Real Madrid enchaînés à un rythme effréné. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Et il est donc inutile d'y prêter une attention appuyée et de procéder à un inventaire détaillé des passes et des tirs de chacun. En revanche, leur comportement respectif dans l'administration générale du jeu de leur équipe mérite réflexion.
Comme il en donne souvent l'impression sur un terrain, Cristiano Ronaldo a davantage agi en soliste soucieux de sa propre partition qu'en leader inspiré au sein d'un Real Madrid qui n'avait pas opté, il est vrai, pour un football généreux - c'est le moins que l'on puisse dire. Sans doute les options fondamentales de son entraîneur (José Mourinho) ne l'ont-elles pas aidé à exhiber le meilleur de lui-même. Mais même dans un schéma aussi restrictif, il aurait pu apporter davantage par ses qualités de vitesse, par sa facilité technique et par la variété de ses frappes. Au bout du compte, l'expression globale de Ronaldo fut assez décevante et peu en rapport avec ce qu'un joueur d'un tel talent doit pouvoir offrir à son club et à son public.
A l'inverse, Lionel Messi a su répondre présent au rendez-vous fixé, notamment lors des deux rencontres des demi-finales de la Ligue des champions. Bien sûr, son chef d'oeuvre de la confrontation aller a emporté l'adhésion générale et son deuxième but restera comme l'un des temps forts de la saison européenne. Mais son activité d'ensemble, mardi soir, peut-être moins spectaculaire, sans doute moins efficace, montre qu'il occupe une place essentielle dans le dispositif huilé du Barca. Soliste, il sait l'être dans la phase terminale de ses actions. Mais son implication collective dans une équipe qui ne sacrifie jamais ses principes demeure un modèle du genre.
Certes, Messi n'est pas (encore) champion d'Europe 2011, loin de là. Certes, il n'a pas (encore) remporté le titre de meilleur joueur du monde de l'année 2011, loin de là. Mais, en quelques jours, il a relégué à distance respectable l'un de ses adversaires déclarés pour l'attribution de la récompense individuelle suprême.
Denis Chaumier
Directeur de la rédaction de France Football
Comme il en donne souvent l'impression sur un terrain, Cristiano Ronaldo a davantage agi en soliste soucieux de sa propre partition qu'en leader inspiré au sein d'un Real Madrid qui n'avait pas opté, il est vrai, pour un football généreux - c'est le moins que l'on puisse dire. Sans doute les options fondamentales de son entraîneur (José Mourinho) ne l'ont-elles pas aidé à exhiber le meilleur de lui-même. Mais même dans un schéma aussi restrictif, il aurait pu apporter davantage par ses qualités de vitesse, par sa facilité technique et par la variété de ses frappes. Au bout du compte, l'expression globale de Ronaldo fut assez décevante et peu en rapport avec ce qu'un joueur d'un tel talent doit pouvoir offrir à son club et à son public.
A l'inverse, Lionel Messi a su répondre présent au rendez-vous fixé, notamment lors des deux rencontres des demi-finales de la Ligue des champions. Bien sûr, son chef d'oeuvre de la confrontation aller a emporté l'adhésion générale et son deuxième but restera comme l'un des temps forts de la saison européenne. Mais son activité d'ensemble, mardi soir, peut-être moins spectaculaire, sans doute moins efficace, montre qu'il occupe une place essentielle dans le dispositif huilé du Barca. Soliste, il sait l'être dans la phase terminale de ses actions. Mais son implication collective dans une équipe qui ne sacrifie jamais ses principes demeure un modèle du genre.
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1 Comments:
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