Penya Barcelonista de Lisboa

divendres, de juliol 16, 2010

Ils ont guidé la Roja


Ils ont guidé la Roja

L'Espagne a triomphé lors du Mondial sud-africain grâce à une force collective impressionnante. Cinq hommes ont particulièrement guidé la destinée de cette Roja impériale. Leurs faits d'armes.

VICENTE DEL BOSQUE
Prendre les destinées d'une équipe au sommet de son art n'est jamais chose aisée. Faire aussi bien que son prédécesseur devient alors mission quasiment impossible. Malgré tout, Vicente del Bosque a évité tous les écueils avec brio. L'homme de Salamanque a compris l'intérêt de poursuivre l'oeuvre d'Aragones tout en apportant sa petite touche personnelle. Il se devait d'insuffler un peu de sang frais à cette équipe championne d'Europe. Il l'a fait en intronisant dans le onze-type les jeunes du Barça Piqué et Busquets, devenus incontournables. Il a également fait surmonter à ses troupes un premier match perdu face à la Suisse (0-1). Cette défaite aurait pu plomber leur Mondial. L'Espagne a fait comme si de rien n'était, sûre de sa force collective. Et enfin, il a su composer avec la méforme de Fernando Torres, qu'il n'a pas accablé. Un coaching habile et intelligent.

CARLES PUYOL

Quoi de plus fantastique dans la carrière d'un footballeur que d'achever sa carrière internationale par un triomphe en Coupe du monde ? C'est ce qui risque d'arriver à Carles Puyol. Le capitaine de la Roja, 32 ans, devrait tirer sa révérence après cet incroyable doublé Euro - Coupe du monde. Avec son physique de rocker des années 70, Puyol n'est pas le plus glamour des joueurs de la Roja. Ni le plus doué. Mais il possède une telle détermination qu'il en est devenu un défenseur d'exception. Le Catalan a guidé une défense restée imperméable depuis la fin du 1er tour. Et il s'est même permis le luxe de qualifier son équipe pour la finale en inscrivant à Durban le seul but contre l'Allemagne. Indispensable.

ANDRES INIESTA

Difficile de détacher un joueur du milieu de terrain mais Iniesta aura quand même été celui par qui la lumière est venue. Busquets a magnifiquement tenu son rang, Xavi était à la baguette. Mais Iniesta a eu le mérite d'être le plus décisif. Il a pourtant connu un début de Mondial compliqué. Blessé lors du premier match, il a été ménagé lors du second face au Honduras (2-0). Avant de revenir. En grâce. Face à des défenses extrêmement regroupées, il était souvent celui qui, d'un dribble ou d'une accélération, a désarçonné l'adversaire. Ses duels en un contre un sont souvent ravageurs. Il est à l'origine du but de Villa en quarts contre le Paraguay mais surtout il restera à jamais l'unique buteur de la finale de la Coupe du monde, évitant à cinq minutes près la séance des tirs au but.

Un joyau.

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