Penya Barcelonista de Lisboa

dimecres, de maig 27, 2009

Barcelone se sent outsider



Les joueurs et l'entraîneur du FC Barcelone n'ont pas prononcé le mot. Mais ils se sentent outsiders de la finale de la Ligue des champions contre Manchester United. Avant leur passage devant les micros, il y avait eu la confiance palpable de Ferguson, Ferdinand et Ronaldo. En une demi-heure, ils avaient eu le temps de se dire meilleurs que Chelsea, le Real Madrid et Barcelone, ce qui est probablement vrai (au moins pour les deux premières équipes) mais rarement dit avec autant de franchise devant tous les médias du monde.

Ferguson, reprenant un thème qui lui était déjà cher avant les demi-finales, avait devisé sur le potentiel de son équipe, capable selon lui de réaliser une série comparable à celles de l'Ajax et du Bayern dans les années 70. Un mélange de décontraction et de certitudes propres aux équipes qui ont gagné trois finales de C1 sur trois jouées dans leur histoire.

A Barcelone, Guardiola a souligné que l'un des enjeux de la partie consistait à «laisser la peur au vestiaire». «C'est la finale, le plus grand match de l'année, un tout ou rien, il peut y avoir un peu de crainte» a reconnu celui qui a gagné la finale de 1992 mais perdu celle de 1994 en tant que joueur.

L'enjeu sera «d'être nous-mêmes», a insisté l'entraîneur catalan. «Je veux que les joueurs se sentent beaux, fiers, qu'ils jouent avec la sensation de devoir montrer à tout le monde combien ils sont bons. Nous sommes ici pour rendre hommage au football. Nous allons essayer de faire ce que nous avons fait durant toute la saison. Nous sommes une excellente équipe et nous allons jouer à 100%. Hors de question de rentrer au vestiaire en se disant que ça aurait pu tourner autrement.» Même si en face, il y a Manchester...

MU, « meilleure équipe du monde »

«On va jouer contre la meilleure équipe du monde, ce sera difficile, c'est tout ce que je sais, avait dit Guardiola pour ouvrir sa conférence. Elle maîtrise tous les aspects du jeu, c'est ce qui la rend exceptionnelle. Elle sait attaquer, très bien défendre, et joue très bien en contre.» Mais le Catalan refuse tout raccourci et, comme Ferguson avant lui, annonce deux équipes décidées à attaquer. «J'ai entendu dire que Manchester n'était qu'une équipe de contre. Mais je ne m'attends pas à un Manchester défensif, pas du tout. Ils nous poserons beaucoup beaucoup de problèmes.»

Placé face à la réussite exceptionnelle de sa première année à la tête du Barça, Guardiola a dit : « J'ai fait du bon travail, mais c'est trop. Gagner la Liga, la Coupe et être là aujourd'hui pour affronter la meilleure équipe d'Europe... Mais en football, tout peut s'arrêter très vite. On a fait une bonne se saison, mais il y a encore beaucoup de travail pour bien la finir.»