Penya Barcelonista de Lisboa

diumenge, d’abril 17, 2011

Pour une première...


Pour une première...

C'était le soir des premières au Santiago Bernabeu. Lionel Messi n'avait jamais marqué en neuf rencontres face à des équipes dirigées par José Mourinho. Cristiano Ronaldo n'avait jamais trouvé le chemin des filets pendant un Clasico. Les deux stars mondiales se sont donc «dépucelées» samedi soir puisqu'elles ont marqué sur penalty lors d'un Clasico passionnant (1-1). A la 53e, Raul Albiol a réalisé une horrible intervention défensive sur Villa, touchant la passe lobée du bras et mettant "El Guaje" à terre. Expulsé, il a laissé ses partenaires à dix, ne pourra pas jouer la finale de la Coupe d'Espagne mercredi et a permis à Messi de marquer. A la 82e, l'arbitre a jugé qu'Alves avait touché Marcelo dans la surface et a accordé un penalty transformé par Ronaldo.

Alors certes, Barcelone n'a pas dansé la même sarabande qu'au Camp Nou lorsqu'il avait étrillé le Real (5-0). Mais il faut dire qu'en face, il y avait une équipe cette fois-ci ! Un groupe merengue qui s'est retroussé les manches pour contrarier le Barça, bien aidé par son mentor José Mourinho : le système de jeu mis en place par le technicien portugais, avec seulement trois joueurs offensifs, a tenu le choc. Le symbole en a été Pepe, plus impressionnant en tant que milieu défensif qu'à son «vrai» poste de défenseur central. Victorieux tactiquement de Guardiola avec l'Inter en demie de C1 l'année dernière, le "Mou" a donc tenté le même coup. Son équipe a attendu l'adversaire dans son camp, lançant des contres. Cela aurait pu payer encore plus, sans deux interventions énormes d'Adriano. A la 34e, Ronaldo s'est présenté seul devant Valdés mais le Brésilien a dégagé le ballon avant que le Portugais ne puisse frapper. A la 45e, l'ancien joueur de Séville a sorti de la tête sur sa ligne une tête du même Ronaldo qui a aussi trouvé le poteau sur coup franc (50e).

Moins fringuant au milieu, malgré une possession de balle toujours aussi importante, le Barça aurait pu obtenir un penalty dès la 26e, Casillas ayant touché Villa et pas le ballon en pleine surface. Mais l'arbitre en a décidé autrement... Mercredi soir, Benzema avait assuré que le premier des quatre Clasicos allait être le plus important et qu'il allait donner le ton des suivants. Alors, on devrait encore se régaler car le niveau de jeu, la maîtrise tactique, l'engagement affichés ce samedi soir étaient proche des meilleures rencontres de Ligue des champions. Auteur d'une belle rébellion en étant réduit à dix, le Real Madrid a envoyé un signal fort au Barça : si le titre paraît joué en Liga, la Maison blanche va tout faire pour gagner la Coupe d'Espagne et se qualifier en finale de la C1. On n'en attendait pas moins d'une telle équipe