Penya Barcelonista de Lisboa

diumenge, de maig 29, 2011

IR-RÉ-SIS-TIBLE !



IR-RÉ-SIS-TIBLE !
Posted on May 29, 2011 by Marc Leprêtre




Ce Barça-là est bien une équipe hors-norme. Sur le terrain comme en dehors. L’image de Carles Puyol donnant au coup de sifflet final son brassard de capitaine à Eric Abidal, opéré d’une tumeur au foie il y a deux mois et demi, pour qu’il reçoive la Coupe aux grandes oreilles, en est certainement le plus beau résumé. Avant cela, le Barça, archi-dominateur sur le terrain, avait logiquement fait parler la poudre (3-1) face à une équipe de Manchester United tout simplement dépassée, et battue par plus fort qu’elle. Comme en 2009, au même stade de la compétition (0-2). Et avec un Lionel Messi encore une fois intenable, et élu meilleur homme du match.

Le petit Argentin n’avait encore jamais marqué en Angleterre. Il a choisi son jour pour réparer cet impair inexplicable. Avec cette frappe limpide sur laquelle le néo-retraité Edwin van der Sar n’a rien pu faire (2-1, 54e), il a ainsi permis aux siens de reprendre l’avantage. Comme en 2009, quand il avait inscrit le deuxième but de son équipe à Rome. S’il a parfois péché dans le dernier geste, ce samedi soir, par excès d’altruisme, sa vista, ses dribbles et sa technique ont constamment mis les Red Devils sur les rotules. Et ce n’est pas Michael Carrick, Nemanja Vidic ou Patrice Evra, baladés pendant 90 minutes, qui diront le contraire. Un crochet par-ci, un petit pont par là et un 53e but en 55 matches officiels avec le Barça cette saison… Il a juste été énorme.

Une soirée «MVP» pour le Barça

S’il a largement répondu aux attentes placées en lui, le FIFA Ballon d’Or 2010 était bien entouré également. Avec ses deux compères de l’attaque, David Villa et Pedro, il a régalé l’assistance. Le trio a marqué les trois buts, et justifié une nouvelle fois son surnom de «MVP» (Messi, Villa, Pedro). Le dernier nommé s’est ainsi offert l’ouverture du score au terme d’une action splendide orchestrée par Xavi (1-0, 27e), toujours aussi efficace et précis dans ses transmissions (91% de passes réussies !). Mais les Blaugrana ont réussi, bien malgré eux, à se faire surprendre sur un double une-deux magnifique conclu par l’inévitable Wayne Rooney (1-1, 34e). Le léger hors-jeu du passeur Ryan Giggs ne sera finalement qu’anecdotique, puisque Lionel Messi est passé par là pour rétablir les choses. Et David Villa s’est lui aussi illustré avec un nouveau chef d’oeuvre, un amour de ballon glissé dans la lucarne de Van der Sar, battu malgré sa détente de dinosaure (3-1, 69e). Le constat est sans appel. Le Barça était au-dessus. Comme souvent.

Tanguy Le Seviller, France Football

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