Penya Barcelonista de Lisboa

diumenge, de maig 10, 2009

Champions jusqu'à la 92e...


Champions jusqu'à la 92e...

Tout était pourtant réuni pour la fête. Cent mille socios s'étaient massés au Camp Nou pour assister au sacre annoncé de Barcelone contre Villarreal. Les Blaugrana avaient même deux buts d'avance à douze minutes du coup de sifflet final. Patatras, le peuple catalan devra encore patienter pour laisser éclater sa joie : en concédant le nul (3-3) dans les ultimes secondes, les protégés de Pep Guadiorla ne sont pas encore mathématiquement Champions. Le calcul est vite fait : le Barça compte huit points d'avance sur le Real alors qu'il reste trois matches à jouer... Même si le dix-neuvième titre n'est que partie remise, la moue de l'entraîneur en disait long sur la déception des Barcelonais. Ils sont frustrés d'un sacre à domicile mais Guardiola voulait surtout concentrer son groupe sur la finale de la Ligue des champions du 27 mai. C'est raté.Sir Alex Ferguson s'est sans doute pourléché les babines au vu des lacunes défensives de son adversaire de Rome. Elles expliquent que Llorente (doublé) et Fernandez (sur penalty) aient pu tenir la dragée haute à Seydou Keita, le premier buteur sur une frappe détournée (12e), Samuel Eto'o, le Pichichi aux 28 buts servi par Iniesta, le héros de Chelsea (35e), et Daniel Alves, impeccable sur coup franc juste avant la pause (45e). Le match a basculé sur un carton rouge direct brandi pour Eric Abidal, déjà exclu mercredi en demi-finale retour de la C1 à Stamford Bridge. La faute du Français dans la surface, au demeurant peu évidente, a aussi coûté un penalty à son équipe, transformé par Fernandez (78e). Réduit à dix avec un seul but d'avance, le Camp Nou retenait son souffle et des protestations tombaient des tribunes quand l'arbitre faisait annoncer quatre minutes de temps additionnel. C'est à la mi-temps de celui-ci que Joseba Llorente a définitivement cassé l'ambiance. Déjà buteur en première période sur une perte de balle de Yaya Touré (22e), l'attaquant de Villarreal s'est battu comme si sa vie en dépendait pour maîtriser un long ballon dans une forêt de jambes et placer une frappe du gauche dans la lucarne de Valdes dans un silence de cathédrale (90e+2).