Barcelone réussit le hold-up sur le fil
Barcelone réussit le hold-up sur le fil
Le FC Barcelone est un miraculé. Qui aurait parié sur une équipe dominée, menée depuis la 9e minute sur une volée splendide de Michael Essien et réduite à dix depuis l’exclusion d’Eric Abidal pour une faute peu évidente sur Nicolas Anelka (66) ? Jusqu’à cet éclair d’Iniesta (90+3), une frappe du droit dans la lucarne depuis l’entrée de la surface, Barcelone n’était pas Barcelone, incapable de rien tirer de sa possession du ballon, payant peut-être l’absence de Thierry Henry, tandis que Lionel Messi prenait place dans l’axe.
Les probables champions d’Espagne découvraient vite que les Blues de Chelsea ne sont pas le Real Madrid, atomisé 6-2 samedi. Pas le genre à céder à la première bourrasque. Après la marche triomphale de la Liga, Barcelone découvrait que la victoire n’est pas de droit divin, qu’elle doit s’arracher.
Car Chelsea est un assassin qui ne laisse pas passer sa chance, par exemple quand un centre de la gauche de Florent Malouda est contré dans l’axe par le milieu Yaya Touré, réinventé défenseur central en l’absence de Rafael Marquez (blessé) et Carles Puyol (suspendu). Essien se précipitait dans l’axe pour une extraordinaire volée du pied gauche de jeu vidéo sous la barre (9, 1-0).
Rien d’irréversible pour une équipe qui a inscrit près de 150 buts cette saison. Sauf que Barcelone était en panne, à l’image de Messi. Elle souffrait de l’intensité mise par les Anglais, à laquelle elle n’est pas habituée en Liga.
Victor Valdes devait sortir de sa surface devant Didier Drogba (23e), détourner comme il pouvait un coup franc excentré de l’Ivoirien (25e), suivre du regard une tête de John Terry au ras du cadre (25e).
Penaltys oubliés
Alors qu’une passe de Frank Lampard l’envoyait au but, Drogba réclamait un penalty pour une faute d’Eric Abidal (27e). En grande forme, se débarrassant comme à la parade de Gerard Pique, l’Ivoirien manquait le but du KO dès le retour du vestiaire, Valdes réussissant un arrêt salvateur du pied (52e).
Face aux contres locaux, les défenseurs barcelonais souffraient le martyre, Drogba torturait Touré, et Abidal payait le prix, pris de vitesse par Nicolas Anelka et exclu (66e).
Cette fois aidé par l’arbitre qui oubliait deux penaltys pour Chelsea (73e et 82e), Barcelone se rebellait. Mais la tâche semblait trop dure. Barcelone semblait devoir rester inoffensif. Jusqu’à cette dernière offensive que la défense de Chelsea avait cette fois du mal à repousser. Messi servait Iniesta à l’entrée de la surface.
Et du pied droit du milieu catalan surgissait le miracle.
Les Catalans tenteront le 27 mai à Rome de retrouver un trophée remporté en 2006, tandis que Manchester voudra devenir la première équipe à conserver le trophée depuis l’AC Milan en 1990.
Le FC Barcelone est un miraculé. Qui aurait parié sur une équipe dominée, menée depuis la 9e minute sur une volée splendide de Michael Essien et réduite à dix depuis l’exclusion d’Eric Abidal pour une faute peu évidente sur Nicolas Anelka (66) ? Jusqu’à cet éclair d’Iniesta (90+3), une frappe du droit dans la lucarne depuis l’entrée de la surface, Barcelone n’était pas Barcelone, incapable de rien tirer de sa possession du ballon, payant peut-être l’absence de Thierry Henry, tandis que Lionel Messi prenait place dans l’axe.
Les probables champions d’Espagne découvraient vite que les Blues de Chelsea ne sont pas le Real Madrid, atomisé 6-2 samedi. Pas le genre à céder à la première bourrasque. Après la marche triomphale de la Liga, Barcelone découvrait que la victoire n’est pas de droit divin, qu’elle doit s’arracher.
Car Chelsea est un assassin qui ne laisse pas passer sa chance, par exemple quand un centre de la gauche de Florent Malouda est contré dans l’axe par le milieu Yaya Touré, réinventé défenseur central en l’absence de Rafael Marquez (blessé) et Carles Puyol (suspendu). Essien se précipitait dans l’axe pour une extraordinaire volée du pied gauche de jeu vidéo sous la barre (9, 1-0).
Rien d’irréversible pour une équipe qui a inscrit près de 150 buts cette saison. Sauf que Barcelone était en panne, à l’image de Messi. Elle souffrait de l’intensité mise par les Anglais, à laquelle elle n’est pas habituée en Liga.
Victor Valdes devait sortir de sa surface devant Didier Drogba (23e), détourner comme il pouvait un coup franc excentré de l’Ivoirien (25e), suivre du regard une tête de John Terry au ras du cadre (25e).
Penaltys oubliés
Alors qu’une passe de Frank Lampard l’envoyait au but, Drogba réclamait un penalty pour une faute d’Eric Abidal (27e). En grande forme, se débarrassant comme à la parade de Gerard Pique, l’Ivoirien manquait le but du KO dès le retour du vestiaire, Valdes réussissant un arrêt salvateur du pied (52e).
Face aux contres locaux, les défenseurs barcelonais souffraient le martyre, Drogba torturait Touré, et Abidal payait le prix, pris de vitesse par Nicolas Anelka et exclu (66e).
Cette fois aidé par l’arbitre qui oubliait deux penaltys pour Chelsea (73e et 82e), Barcelone se rebellait. Mais la tâche semblait trop dure. Barcelone semblait devoir rester inoffensif. Jusqu’à cette dernière offensive que la défense de Chelsea avait cette fois du mal à repousser. Messi servait Iniesta à l’entrée de la surface.
Et du pied droit du milieu catalan surgissait le miracle.
Les Catalans tenteront le 27 mai à Rome de retrouver un trophée remporté en 2006, tandis que Manchester voudra devenir la première équipe à conserver le trophée depuis l’AC Milan en 1990.
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