Penya Barcelonista de Lisboa

divendres, de març 13, 2009

Thierry Henry, toujours plus haut


Thierry Henry, toujours plus haut

Il n'a laissé aucune chance aux Lyonnais. Mercredi en huitièmes de finale de Ligue des Champions, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus s'est fait bourreau sous le maillot du FC Barcelone.

Henry ou le cauchemar lyonnais permanent. Au programme cette fois, une passe décisive et un doublé pour crucifier des Rhodaniens balayés par la tornade blaugrana. À l'aller, il avait égalisé à la 67e minute (1-1) et refroidi les ardeurs lyonnaises. En 2000-2001, sous les couleurs d'Arsenal, il avait aussi inscrit un but décisif à Gerland lors de la troisième journée de la deuxième phase de poules de la Ligue des champions (0-1).
Ce n'est de toute façon pas la première fois cette saison que Thierry Henry enfile le costume de bourreau des défenses. Auteur de 14 buts en Liga, l'enfant des Ulis a atteint mercredi la barre des 50 buts en Ligue des champions et a inscrit au passage le 700e but du FC Barcelone en compétition européenne. Le voilà désormais 4e au classement des buteurs de l'épreuve reine des clubs. Il respire la grande forme et la confiance sur son côté gauche qui n'a pourtant pas toujours été son poste de prédilection. «Je suis très heureux qu'il puisse être si efficace pour l'équipe avec une position excentrée», a déclaré Josep Guardiola, le coach du Barça.
«Porter le maillot du Barça est un honneur»
La première saison décevante d'Henry - 19 buts toutes compétitions confondues tout de même - avait laissé planer un doute sur ses capacités à s'imposer en Catalogne. Il avait moyennement apprécié son exil forcé sur le côté gauche, un poste qu'il n'avait plus occupé depuis le Mondial 2002. À Arsenal, seul dans l'axe à la pointe de l'attaque, il inscrivait en moyenne une trentaine de buts par saison.
Très bien entouré, il est vrai, par les exceptionnels Lionel Messi et Samuel Eto'o, débarrassé de pépins physiques au dos, en osmose avec Guardiola, le successeur de Rijkaard, Henry s'impose enfin dans le cœur des supporteurs du Barça. En témoigne la standing ovation du Camp Nou pour saluer sa sortie à un quart d'heure de la fin.
L'ancien Gunner, désormais adoubé, a d'ailleurs récemment déclaré au quotidien catalan La Vanguardia qu'il se verrait bien terminer sa carrière à Barcelone.«Porter ce maillot est un honneur. Mais avant de comprendre ce que veut dire ce maillot, il faut comprendre le club, la ville. L'an dernier, je l'ai compris tard au cours de la saison. J'étais dans l'hémisphère Nord et le club dans l'hémisphère Sud.» À 31 ans, il a tout gagné ou presque. Seul manque à son impressionnant palmarès un ballon d'or et une Ligue des champions. Un rêve qu'il a caressé avec Arsenal en 2006, battu en finale par… Barcelone.
Avant le double affrontement capital contre la Lituanie (28 mars et 1er avril), son retour au sommet s'apparente à une très bonne nouvelle pour une équipe de France dont il est le meilleur buteur de l'histoire avec 48 buts en 109 sélections, devant un certain Michel Platini.